Scène ouverte au Café Ville-Port. Le cabaret des dilettantes propose à tous ceux qui savent jouer de l’oreille de venir écouter, sans bourse délier, quelques troubadours sans grosses têtes ni paillettes, quelques jongleurs de sons et funambules de mots, venus -pour le plaisir- pousser la goualante ou chantonner la romance, dérouiller l’instrument, pincer la corde sensible ou celle qui fait jubiler, dire un texte drôle ou émouvant ou … drôlement émouvant, caresser la mélodie, ou jouer du luth (…)
... qui entretient le manque de connaissances - scientifiques, historiques, esthétiques, morales- chez ceux qu’on veut utiliser et empêcher de se libérer de leurs chaînes.
C’est un combat personnel pour qui aspire à mieux comprendre le monde qui l’entoure, à mieux maîtriser les données de son existence, et à être plus épanoui, dans sa tête et dans son corps.
C’est un combat social : la création artistique doit être l’expression libre de tous pour tous, c’est ce qui la rend vivante.
C’est un combat politique : œuvrer pour l’émancipation et l’épanouissement de chacun, c’est vouloir changer le monde.